A
partir de 1989, c’est
l’apprentissage des différentes techniques de
peinture à l’école de Christian
Geai ; si au départ, il se consacre à la
peinture flamande basée sur les
glacis, ce procédé trouve vite ses limites et
Olivier préfère développer une
technique tout à fait originale faite d’une
peinture plus épaisse et se
contenter des couleurs primaires bleu, rouge et jaune en y apportant
une touche
personnelle dans le finiss
Mais qui dit peinture dit
encadrement et Olivier désire alors apprendre les techniques
d’encadrement ; c’est ainsi
qu’en 1990 il travaille au sein des Ateliers
Soardi dans le Vieux Nice où il fait la connaissance de
Cesar.
Si
Cesar n’a pas eu d’influence
directe sur son œuvre, il n’en reste pas moins que
le charisme du sculpteur a
contribué à inciter Olivier à
poursuivre dans la voie qui s’était offerte
à
lui. C’est également Monsieur Soardi qui va
présenter Olivier à Monsieur
Ferrero qui possède une galerie au sein de laquelle Olivier
va travailler
pendant 2 ans et qui va lui permettre de faire la connaissance
d’artistes comme
Arman, Folon, Tobiasse…
S’il
n’est pas exact de parler
d’influence, il n’en demeure pas moins
qu’Olivier va suivre les traces de ses
aînés, en témoigne dans ses
œuvres, le choc de la tradition et de la modernité
à l’instar de la nuit
étoilée revisitée par Arman ;
il va nous dévoiler
une Joconde troublée par la une d’un quotidien et
la présence d’un véhicule
automobile. De toute son œuvre, jaillit l’amour des
couleurs franches, sans
compromis, le rouge éclatant, le bleu de sa
méditerranée et de son ciel et s’y
mêle l’avant-garde d’Andy Wharol tout en
marquant sa peinture du sceau de sa
personnalité.
En
1994, c’est l’école Artigraph.
Plus tard, Olivier rencontre les galeristes Hervieu. Car Olivier est
jeune, son
talent n’en est encore qu’à ses
balbutiements mais malgré ça, il exposera ses
œuvres au sein de la galerie Hervieu jusqu’en 1997,
date à laquelle il fait la
connaissance de Coignard Epelé.
C’est
par l’intermédiaire de
Monsieur Soardi qu’en 1994 il ira même
jusqu’à travailler quelques jours chez
Ben.
Les
perroquets d’Olivier SCARPELLI
peuvent être à la fois éclatants de
couleurs et à l’inverse désormais
paré d’un
gris métallisé lorsqu’ils se meuvent
dans l’obscurité d’une mer
agitée .
Ils deviennent des guerriers habillés de plaques
métalliques et se parent de
toutes les nuances de gris pour laisser s’envoler leurs
congénères…
A contrario, une série de ces
cônes est peinte dans des couleurs très vives, du
rouge sang, du bleu profond
avec une technique holographique plus affirmée dans la
déclinaison des teintes
et à travers les coups de pinceau, on devine
l’ombre d’un faucon…
L’impression
qui se dégage de
toute l’œuvre d’Olivier c’est
un savant mélange entre le figuratif, un abstrait
savamment maîtrisé, le tout
agrémenté par une technique originale tant dans
le
maniement du pinceau que des couleurs. Si sa peinture n’est
pas sans rappeler
celle des plus grands Maîtres, elle n’en demeure
pas moins empreinte de la
sensibilité d’Olivier.
Ce
qu’on peut dire de l’œuvre
d’Olivier Scarpelli c’est qu’elle ne
laisse pas insensible, on l’aime ou on ne
l’aime pas mais aucune demi mesure que ce soit dans son
œuvre ou dans les
sensations qu’elle provoque. Et d’ailleurs,
n’est-ce pas le propre des œuvres
d’art ? …
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